Le 5 septembre 1867, vers 8h30 du matin, Caterina Amoretti, sacristaine qui allait préparer l’office, trouva un émouvant présent devant les portes de l’Hospice de la Congrégation de la Charité d’Oneglia, ancienne ville indépendante devenue quartier d’Imperia (Province d’Imperia) de nos jours.
Allesandro Bianchi, Président de cette congrégation, accompagné de son secrétaire, Martino Berardi, fut appelé par cette dernière pour constater sa découverte.
Dans un petit panier, on trouva un nourrisson apeuré, loin des bras réconfortants de sa mère. On devine, derrière l’inventaire à la Prévert de sa layette, l’émotion tragique de l’instant où celle-ci dû se résoudre à l’abandonner.
Le petit être encore chétif était accompagné d’un chiffon blanc, d’un bandeau blanc, d’un mouchoir blanc et usé. Et parmi ces effets, on trouva également un bouquet de fleurs blanches…
Il fut prénommé Giulio Ficaia, patronyme qui en français signifie « figuier ». Avec sa femme, Lucia Rinaudo, originaire de Villar San Costanzo (Province de Cunéo), il émigra en France au début des années 1890. Devenus charretier et blanchisseuse, ils moururent trop jeunes, à Cannes (Alpes-Maritimes), à un an d’intervalle, aux âges de 51 et 45 ans…
Bonjour, au sujet des enfants abandonnées et recueilli par des institution religieuses, je vous signale un étude sur la gestion de ces enfants dans le centre de l’Italie (État Pontificaux) entre 1500 e 1800.
https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1991_act_140_1_4486
En espérant que cela puisse intéresser vous et vos lecteurs.
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Merci à vous pour cet apport. J’y jetterai un œil attentif. A bientôt.
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